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La Bretagne

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Message  elfika Dim 23 Mar - 21:54

MA TERRE, MA BRETAGNE

La Bretagne est une péninsule de l'ouest de la France, entre la Manche et l'océan Atlantique. À la fin de l'Empire romain, elle est peuplée par l'immigration massive de Bretons de Grande-Bretagne dans une partie de l'ancienne Armorique celte. Ceux-ci créent un royaume au IXe siècle, qui devient ensuite un duché. Elle devient en 1532 une « province réputée étrangère » unie à la France sous la même couronne jusqu'à sa disparition administrative en 1790 et sa division en cinq départements : les Côtes d'Armor[ Initialement nommé « Côtes du Nord » ], le Finistère, l'Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique[ Initialement nommé « Loire Inférieure » ], le Morbihan. On attribue souvent à la Bretagne une identité forte, pourtant encore soumise à controverse [ Pierre-Jean Simon, La Bretonnité. Une ethnicité problématique, Terre de Brume / Presses Universitaires de Rennes, 1999. ].

La Bretagne est considérée comme une des six (ou 8 selon les points de vue) nations celtiques, au regard de la linguistique, de l'ethnologie et de l'histoire. Ses habitants sont les Bretons, que l'on parle de la région historique ou de la région administrative actuelle. Son nom breton, Breizh (sans article. Prononcer [brɛjs] en breton KLT, [brɛχ] en breton vannetais), est orthographié avec un « ZH » pour rassembler l'ancienne écriture existant pour le nord et l'ouest (Breiz) avec celle du sud (Breih). « Breizh » est couramment abrégé en BZH. En gallo, l'autre langue traditionnelle de Bretagne, son nom est Bertaèyn.

Le mot Bretagne peut également désigner une région française, composée de quatre départements (le département de la Loire-Atlantique, historiquement breton, est aujourd'hui rattaché à la région Pays de la Loire).

Sommaire :

1. Histoire
2. Géographie
3. Culture
4. Les emblèmes de la Bretagne
5. Légendes


La Bretagne Pays_bretagne


Dernière édition par elfika le Dim 23 Mar - 22:32, édité 1 fois
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Message  elfika Dim 23 Mar - 22:32

1. Histoire

Antiquité :

Le territoire de la future Bretagne, comme toute l'Armorique, fut conquis par les Romains lors de la guerre des Gaules. À la fin du Ve siècle, les Bretons de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle), peut-être chassés par les Anglo-Saxons (cf. l'émigration bretonne en Armorique), y auraient émigré en masse avec leurs coutumes et leur langue, leur présence ayant été organisée antérieurement pour la défense de l'Empire romain face aux migrations germaniques. Ils ont donné leur nom à cette région, qui s'est longtemps appelée Petite Bretagne, par opposition avec leur île d'origine.

Haut Moyen Âge :

Au Haut Moyen Âge, la Bretagne était divisée en deux, puis trois royaumes - la Domnonée, la Cornouaille et le Broërec (initialement appelé Bro Waroch) - qui furent réunis sous l'autorité des ducs et rois de Bretagne au IXe siècle.

Cette Bretagne s'érige au IXe siècle sous Nominoë en un royaume unifié. Le Traité d'Angers en septembre 851 en défini les limites. Le traité d'Angers vole en éclat sous Salomon qui repart en guerre contre le pouvoir central français. La Bretagne atteint son extension maximale et comprend l'Avranchain, le Cotentin, les îles Anglo-normandes, une partie du Maine et de l'Anjou. Le duché est déstabilisé par les occupations et les incursions des Vikings au début du Xe siècle.

En effet, La Bretagne perd ses dernières conquêtes sur l'Anjou, le Comté du Maine et la Normandie. En 909, à la suite de la mort d'Alain le Grand, Foulque Ier d'Anjou reçoit le comté de Nantes. Il est chargé de lutter contre les Normands et les Bretons. Le comté de Nantes sera étroitement lié à l'Anjou et à la dynastie des Plantagenêts jusqu'en 1203.

Reconstituée mais affaiblie, par le duc Alain II de Bretagne et ses successeurs, la Bretagne n'est plus qu'un duché (parfois appelé simplement comté) qui reprend globalement les limites du Traité d'Angers. Les ducs continuent toutefois d’exercer les prérogatives royales de leurs prédécesseurs et maintiendront des alliances avec le pouvoir central français par des mariages le plus souvent avec des princesses de la noblesse française.

La Bretagne devient alors un enjeu important entre la Normandie et l'Anjou, puis entre l'Angleterre et la France. Les relations entre le duché et ses voisins dépendaient essentiellement des rapports personnels qu’entretenaient leurs chefs. La politique des ducs de Bretagne est alors parfois menée de manière indépendante, parfois dominée par le roi d'Angleterre et parfois par le roi de France. Les ducs de Bretagne, profitant des difficultés du pouvoir royal face aux grands féodaux, entretiennent une certaine indépendance politique vis à vis du roi de France, à partir du XIVe-XVe avec l'avènement de la dynastie des Montfort. Cette politique d'émancipation atteint son point culminant sous le règne de François II de Bretagne avec l'expulsion de l'administration royale, etc. Les nombreuses erreurs politiques et alliances contre le roi de France ainsi que l'opposition de la noblesse bretonne entrainent sa défaite en 1488.

Époque moderne :

Suite à la révolte de grands féodaux contre le pouvoir royal lors de la guerre folle, François II, duc de Bretagne, subit d'importantes défaites militaires en 1488 (Bataille de Saint-Aubin-du-Cormier). Le traité de Sablé dit « traité du Verger » est signé par Charles VIII, roi de France, et François II, duc de Bretagne le 19 août 1488. Il stipule que l’héritière du duché ne peut se marier sans l’accord du roi de France.

La guerre reprend pour encore trois ans, jusqu'à ce qu'en décembre 1491, Charles VIII épouse Anne de Bretagne. Le roi de France affermit son autorité sur la Bretagne. Ceci conduit à une union personnelle entre souverains, notamment suite aux exigences d'Anne de Bretagne qui refuse tout mariage avec un autre que le roi de France, puis en 1532 l'union perpétuelle entre le duché et le royaume est sollicitée à Vannes par des États de Bretagne et sanctionnée par l'édit royal signé dans la foulée au Plessis-Macé. La Bretagne garde cependant certains privilèges (législation et impôts spécifiques) jusqu'à la Révolution française. En effet, c'est lors de la fameuse nuit du 4 août 1789 que sont abolis les privilèges, que ce soient ceux des communes, des corporations, de la noblesse, du clergé et ceux s'appliquant localement dans certaines provinces du royaume dont la Bretagne.

Les XVe, XVIe et XVIIe siècles sont considérés comme la période la plus faste de la Bretagne qui est alors placée au cœur des routes commerciales maritimes les plus actives entre l'Espagne, l'Angleterre et la Hollande. Les toiles de chanvre et de lin noyales, crées, bretagne ou olonnes symbolisent l'essor de cette période qui permit le financement d'un impressionnant patrimoine architectural. L'hôtel de la monnaie de Rennes est alors le premier de France. Le colbertisme, qui transforma la Bretagne en cul-de-sac militaire, et les conflits avec l'Angleterre plongeront les Bretons progressivement dans la pauvreté, qui culminera à la fin du XIXe siècle.

La Bretagne était divisée en comtés (Cornouaille, Léon, Broërec, Tréguier, Penthièvre, Porhoët, Nantais, Rennais...) puis en huit baillies qui évolueront en quatre présidiaux, eux-mêmes divisés en sénéchaussées. Elle était aussi divisée en neuf évêchés (Broioù ou Eskopti en breton).

À la Révolution française, les provinces sont abrogées dans la nuit du 4 août 1789 et la Bretagne cesse d'exister en tant qu'entité administrative ; elle est divisée en 1790 en cinq départements :

-> Côtes-du-Nord (devenues Côtes-d'Armor en 1990), [chez moi hihi]
-> Finistère,
-> Ille-et-Vilaine,
-> Loire-Inférieure (devenue Loire-Atlantique en 1957),
-> Morbihan.

Le phare de la pointe des chats, sur l'île de Groix (Morbihan)En 1848, les cinq départements bretons sont réunis sous l'autorité du Nantais Michel Rocher, commissaire général de la Bretagne, qui chapeaute les autres commissaires (= préfets) bretons.

Le projet de création de régions économiques dites « groupements économiques régionaux » ou « régions Clémentel » prévoyait en 1917 de grouper en une IIIe région (ou région de Rennes) les 4 départements du nord et de l'ouest de la Bretagne tandis que la Loire-Inférieure aurait rejoint la IVe région (ou région d'Angers) avec la Mayenne, la Sarthe, le Maine-et-Loire, la Vendée et l'Indre-et-Loire. La réalisation des régions Clémentel intervint à partir d'avril 1919. La région de Rennes dénommée alors VIe région comprit l'Ille-et-Vilaine, les Côtes-du-Nord et le Finistère. La grande Ve région ou région de Nantes se vit attribuer la Mayenne, la Sarthe, l'Indre-et-Loire, le Maine-et-Loire, la Vendée, la Loire-Inférieure et le Morbihan : on avait groupé autour d'une grande ville les départements du bassin économique de celle-ci, et à ce titre-là, il avait été fort discuté de l'appartenance à Nantes ou à Rennes du Finistère, qu'il aurait fallu diviser en sud et nord. Ces régions économiques échoueront pendant les années vingt pour ne vivoter que sous la forme d'unions plus ou moins lâches de chambres de commerce.

En septembre 1919, les fédérations de syndicats d'initiative commencent à organiser des « régions touristiques » sur un modèle un peu différent. La nature du découpage étant cette fois-ci touristique, géographique et ethnographique, ces régions touristiques ne coïncideront pas avec les régions économiques : une région appelée Bretagne s'étendit sur le Morbihan, le Finistère, les Côtes-du-Nord et l'Ille-et-Vilaine. Une région appelée Vallée de la Loire réunit elle la Loire-Inférieure, le Maine-et-Loire, la Mayenne, la Sarthe, l'Indre-et-Loire, plus les moitiés occidentales du Loir-et-Cher et du Loiret.

Le 19 avril 1941, le maréchal Pétain signe à Vichy une loi qui groupe les départements en régions sans faire réapparaître le nom de la Bretagne. Son cabinet décide cependant de séparer la Loire-Inférieure de la région de Rennes, pour l'inclure dans une région d'Angers. Les limites territoriales actuelles de la Bretagne sont définies par le décret du 30 juin 1941 rédigé par le Maréchal Pétain et publié le 1er juillet 1941 dans le Journal officiel de l'État français pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation nazie. Le général de Gaulle signe une ordonnance comparable le 10 janvier 1944. Ces régions furent dissoutes après le départ de De Gaulle de Matignon en 1946.

Le CELIB (Comité d'études et de liaison des intérêts bretons), créé sous la houlette du journaliste Joseph Martray, est créé en 1950 et influe sur la création d'une reconnaissance des régions dans un cadre européen. Sous le gouvernement d'Edgar Faure en 1956, la création des « régions de programme » fait alors renaître la région Bretagne. Basé sur des considérations techniques, économiques et politiques, mais en rien historiques, ce redécoupage créé une région administrative appelée Bretagne avec seulement quatre départements, la Loire-Atlantique étant rattachée à la région des Pays de la Loire. La loi de régionalisation de 1972 entérine cette séparation, malgré l'opposition du Conseil général de Loire-Atlantique, puis ses différents votes (à l'unanimité) pour son rattachement à la Bretagne, malgré les votes du conseil régional de Bretagne dans le même sens. Car le Conseil d'État y a toujours fait obstacle.

À l'heure actuelle, le rattachement de la Loire-Atlantique continue d'être l'objet de débats mais pose nombre de problèmes économiques car, selon certains, l'agglomération nantaise pèse un poids trop important qui risquerait de déstabiliser la région en affaiblissant Rennes et les autres villes de Bretagne. Si l'opinion publique semble parfois y être favorable : plusieurs sondages indiquent que 55 à 65 % des personnes interrogées le souhaiteraient. Toutefois ses résultats doivent être largement pondérés. Selon un sondage TMO-Région de juin 2006, par exemple, pour un échantillonnage de 1000 personnes (le plus important jusqu'à présent), 68% des personnes qui se prononcent y sont favorables, ce qui représente 55 % des personnes interrogées, alors que 19 % n'ont pas souhaité s'exprimer. Cependant, il apparaît clairement dans ce même sondage que 60 % des sondés restent favorables au maintien de la Loire--Atlantique dans la région des Pays-de-la-Loire, et seulement 10 % des personnes interrogées ne se prononcent pas sur ce maintien. Une analyse plus fine des données statistiques révèle qu'une forte proportion des habitants de Loire-Atlantique pense que ce débat sur le rattachement n'est plus une question d'actualité. Il apparaît en fait que seulement 31 % des habitants de Loire-Atlantique sont réellement favorables au rattachement à la Bretagne, 37 % sont réellement contre ce rattachement, et 32 % n'ont pas d'opinion réelle. En région Bretagne, 37 % des habitants sont réellement favorables au rattachement, 27 % sont contre, et 36 % n'ont pas d'opinion réelle.

Les manifestations organisées pour cela à Nantes sont organisées à l'échelle de 5 départements. Le gouvernement Raffarin ayant légalisé les référendums locaux, cette réunification est devenue techniquement possible. Les modalités de cette union impliqueraient de remplir un certain nombre de conditions administratives et législatives (comme l'organisation éventuelle d'une consultation auprès des populations concernées débouchant selon les choix effectués sur le redécoupage régional de toute la zone, entre autres choses). Cette réorganisation dépend des décisions des présidents des deux conseils régionaux et du président du conseil général de Loire-Atlantique.
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Message  elfika Dim 23 Mar - 22:38

2. Géographie

La Bretagne est la région française qui bénéficie de la plus grande longueur de côtes. De Cancale à Pornic, le littoral se déroule sur 1 100 km, mais il double sa longueur si l'on inclut les nombreuses îles. On distingue traditionnellement les régions côtières (Ar Vor, c'est-à-dire "la mer" en langue bretonne) des régions centrales (Ar Goad, "la forêt" en breton). Bien que peu élevé, le relief est partout très marqué dans les zones rocheuses, plus doux dans les zones limoneuses de l'est et du sud.

Le climat est extrêmement tempéré, surtout le long des côtes, avec de faibles différences de températures entre l'été et l'hiver. Le vent de nord-ouest (noroît en français, gwalarn en breton) domine au nord. Les pluies sont très fréquentes. Dans une même journée, il est courant qu'alternent éclaircies et ciel couvert. Sur le littoral sud, de Lorient à Pornic, l'ensoleillement annuel est supérieur à 2000 heures par an.

La végétation est abondante. Autrefois la Bretagne était un pays de bocage ; la réorganisation des parcelles dans les années 1960 (le remembrement) a éliminé une grande partie des haies bordant les champs, permettant de moderniser l'agriculture mais entraînant un lessivage de la couche superficielle des champs. Ce remembrement s'est fait à plus basse échelle que dans de nombreuses plaines céréalières de la France (Beauce, Champagne...).

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Message  elfika Dim 23 Mar - 22:43

3. Culture

Religion :

Bien avant les Celtes, les populations néolithiques ont érigé les menhirs, les cairns et tumuli, dont il nous reste les dolmens et les allées couvertes. Ces derniers avaient un usage funéraire et cultuel avéré. La fonction des menhirs reste encore hypothétique mais on leur attribue désormais un usage de marqueur territorial associé à des fonctions religieuses. La religion druidique s'est répandue avec l'arrivée des Celtes, notamment en Gaule et dans les îles Britanniques. La domination de la péninsule par les Romains a amené comme partout en Gaule, mais avec moins d'emphase, la construction de nouveaux lieux de culte dont certains sont restés observables en élévation (Temple de Mars à Corseul) et de statues du panthéon romain (Douarnenez, Corseul), quoique l'invention de plusieurs statues de type celtique indique la permanence des cultes précédents. À la fin de l'époque gallo-romaine, les tribus bretonnes, venues de l'île de Bretagne (actuelle Grande-Bretagne) ont accentué l'implantation d'une nouvelle religion : le christianisme, qui a supplanté progressivement les anciennes croyances. Cependant, le paganisme a côtoyé pendant des siècles la religion dominante, plus ou moins paisiblement. Aujourd'hui encore, nombre de légendes et de traditions locales évoquent des pratiques druidiques.

Langues :

La Bretagne est composée historiquement de deux aires linguistiques : la Basse-Bretagne ou Breizh Izel à l'ouest (comprenant le Finistère, le Morbihan, l'ouest des Côtes-d'Armor, et au Sud, la Presqu'île de Guérande, avec particulièrement l'enclave du Bourg-de-Batz en Loire-Atlantique) où l'on parle une langue d'origine brittonique (apparentée au gallois et au cornique) connue sous le terme de breton ou brezhoneg, et la Haute-Bretagne ou Breizh Uhel à l'est (Ille-et-Vilaine, Côtes-d'Armor est, Loire-Atlantique) où l'on parle gallo qui est une langue romane. Le français est également parlé en Bretagne par les élites depuis la fin du Moyen Âge, puis petit à petit en Haute Bretagne, où il bénéficie de sa parenté avec le gallo.

Musique :

La musique est aujourd'hui l'aspect le plus visible de la culture bretonne, grâce au travail et à la créativité de musiciens se réclamant de la culture bretonne, à la diversité des festivals et au nombre de festoù noz. La danse traditionnelle bretonne est aussi très ancrée dans le paysage culturel breton et aujourd'hui, au-delà de la pratique populaire en fest-noz, on voit évoluer à un haut niveau maintenant les cercles celtiques qui proposent des spectacles de plus en plus professionnels, très appréciés du public.
La tradition de musique à danser chantée (kan ha diskan, chant-contrechant) ou jouée en couple (duo biniou (cornemuse bretonne) / bombarde) est encore très présente en Haute et Basse Bretagne ; les danseurs se retrouvent au cours d'un fest-noz (fête de nuit) ou d'un fest-deiz (fête de jour).
La musique bretonne s'est considérablement diversifiée et enrichie au cours de la seconde moitié du XXe siècle, en actualisant des thèmes traditionnels avec des sonorités d'aujourd'hui. Sa modernisation radicale a commencé au milieu des années 1960, d'abord avec Alan Stivell, qui l'a popularisée dans le monde entier, suivi par d'autres artistes.

Costumes :

Costumes traditionnels en Bretagne vers 1900 Article principal : Costume breton.
La Bretagne a conservé la mémoire d'une grande variété de costumes traditionnels, signes d'identification à des « pays » ou terroirs. « Kant bro, kant giz », Cent pays, cent modes, dit un proverbe célèbre. Ces costumes ne sont plus portés qu'à l'occasion des fêtes publiques (pardons, concours de danses et de chants, représentations). Une des caractéristiques les plus remarquables est la variété et la majesté des coiffes féminines, sortes de bonnets gracieux ornés de dentelle destinés à retenir et à cacher les cheveux.

Gastronomie :

Parmi les spécialités régionales on peut citer le kouign amann (gâteau au beurre), les crêpes, les galettes, les kouigns,le harstum (à base de confiture), le far breton (gâteau), le palet (biscuit), le kig-ha-farz (litt. « viande et far ») et la cotriade. La proximité des côtes et la douceur du climat font de la Bretagne une région riche en fruits de mer (crabes, crustacés, coquillages) et en poissons. Citons également le beurre blanc.

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Message  elfika Dim 23 Mar - 22:49

4. Les emblèmes de la Bretagne

Le drapeau de la Bretagne, dans sa version moderne (1923) est le Gwenn ha Du (en français : « Blanc et Noir »). Le quart supérieur gauche reprend les armoiries de Bretagne : un semé d'hermine. En héraldique, on dit « franc-quartier d'hermine plain », c'est-à-dire sans nombre précis. Habituellement, le drapeau en compte onze. Les bandes blanches et noires, selon l'explication la plus populaire, représentent les pays ou 9 évêchés de Bretagne : 4 pour les pays de langue bretonne et 5 pour les pays de langue gallo. Ces bandes sont en fait dues à la volonté de créer un nouvel emblème pour rompre avec le vieux drapeau d'hermine, trop marqué par le mouvement régionaliste aristocratique, et que certains confondaient avec des fleurs de lys ; cette création s'inspirait de la façon de construire les pavillons de marine au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Grèce. Le Gwenn ha du a été créé par Morvan Marchal, architecte, militant anticlérical et nationaliste breton, et exposé pour la première fois en 1925 au pavillon de la Bretagne à l'exposition des arts déco à Paris. Aujourd'hui, ce drapeau flotte au fronton de nombreuses mairies et de certains bâtiments publics de Bretagne. Quelques communes utilisent toujours l'ancien drapeau d'hermine, que le succès du Gwenn ha du a marginalisé de même que l'antique Kroaz du, le drapeau à croix noir sur fond blanc ou d'hermine.

La Bretagne 350px-Gwenn_ha_du.svg

L'écu d'hermine forme les armoiries de la Bretagne depuis son adoption par le duc Jean III en 1316. Il remplaçait l'échiqueté au franc-quartier d'hermine introduit en Bretagne en 1213. Ce choix fut-il dû au fait que c'était la fourrure des juges et des rois, que son motif l'apparentait au semé de fleurs de lys de France, que le précédent écu n'était plus valorisant ou que celui-ci était justement porté par la marâtre détestée de Jean III ? En tout cas cet écu représenta le duché puis la province de Bretagne. Malgré la disparition de la Bretagne comme entité politique en 1790, il est resté en usage jusqu'à aujourd'hui. Le conseil régional de la région administrative de Bretagne l'utilise parfois, sur les trains par exemple, mais il lui a préféré un logo à bandes bleues et vertes. Cet écu d'hermine est la source de toute l'emblématique bretonne : la bannière herminée a donné le drapeau traditionnel, puis le franc-quartier du Gwenn ha du ; Jean IV y a puisé sa devise personnelle, son ordre de chevalerie, sa livrée et le nom du château de sa capitale (Vannes/Gwened) ; ses couleurs furent reprises au XVe siècle par la croix noire ; la moucheture d'hermine est déclinée sur toutes sortes de support…

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On peut également citer le triskel (ou triskell), symbole à trois branches ancien et polysémantique (symbolisant probablement des triades divines, une roue solaire ou les éléments primaires : l'eau, l'air et la terre) que l'on retrouve dans les cultures celtes comme dans de nombreuses autres cultures à travers les cinq continents. Accepté petit à petit comme emblème panceltique, voire comme breton, il est devenu très populaire depuis les années 1970.

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L'hymne de la Bretagne est le Bro gozh ma zadoù (Vieux pays de mes pères), bien qu'il n'aie pas été officialisé. Il s'agit d'un hymne à la Bretagne avec des paroles en breton composées par François Taldir-Jaffrenou à la fin du XIXe siècle ; il est chanté sur la musique de l'hymne national gallois. La même musique est utilisée pour l'hymne de la Cornouailles britannique. Cette réutilisation de la musique dans les hymnes nationaux symbolise la proximité de cœur entre les trois nations celtiques / brittoniques.
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